Les abeilles travaillent en groupe, elles vivent en colonie. Si l’on devait utiliser une image, elles fonctionnent comme une grosse entreprise ! La seule différence, c’est qu’elles sont mieux organisées (pas de mal me diras-tu). La reine fait office de PDG, sa tâche est de pondre. Les 60 000 autres sont des ouvrières qui exercent différentes fonctions : nettoyeuse, nourrice, manutentionnaire, architecte, gardienne, ventileuse et butineuse. 

Les différentes abeilles : 

👉 La nettoyeuse a pour mission de garder la ruche propre et en bonne santé.

👉 La nourrice à pour rôle de s’occuper du couvain.

👉 L’architecte est celle qui construit les rayons que l’on trouve dans la ruche.

👉 La ventileuse brasse de l’air, elle à pour mission de réguler la température de la ruche.

👉 La gardienne est un vrai soldat, elle défend la ruche avec ardeur. 

👉 La butineuse est chargée d’approvisionner la ruche.

Comme tu peux le constater, les rôles sont bien distribués. Durant sa courte vie, l’abeille va exercer différents jobs, elle n’aime pas la routine ! 

Pour faire du miel, il y a besoin d’un minimum d’équipement. Mais avant tout, il est souhaitable d’avoir un peu de place et un jardin/terrasse ! Je vais te faire une petite liste de ce dont tu as besoin pour faire ton merveilleux nectar.

Dans ma valise d’apiculteur il y a :

👉 Une ruche : tu peux en acheter une en bois ou en plastique (évite l’option 2 hein…)

👉 Une tenue d’apiculteur : évite le short t-shirt, car même nos produits ne te protégeront pas des piqûre.

👉 Un lève-cadre : il permet de décoller facilement les cadres de la ruche pour récupérer les casiers.

👉 Un enfumoir : grâce à lui tu endors les abeilles pour rendre ton travail plus facile !

👉 Un maturateur : c’est la cuve qui te permet de stocker le miel après l’avoir filtré.

👉 Un extracteur de miel : ton allié parfait pour extraire le miel des alvéoles.

Pour exaucer ce voeux, tu peux te rendre sur le site de l’apiculteur !

La réglementation est différente en fonction de la commune dans laquelle tu vis ! Les préfectures ont des réglementations différentes concernant l’installation de ruches et les distances à respecter avec les propriétés voisines. Cependant, l’article 211-7 du code rural stipule que :

« Ne sont assujetties à aucune prescription de distance les ruches isolées des propriétés voisines ou de la voie publique par un mur, une palissade en planches jointes, une haie vive ou sèche d’une hauteur de 2 mètres au-dessus du sol et qui s’étend sur au moins 2 mètres de chaque côté de la ruche ».

Le plus simple est d’aller voir la mairie de la ville où tu vis… Bon courage à toi l’astronaute apiculteur !

👉 NB : Il est nécessaire de déclarer sa ruche sur le site du gouvernement : ici

La récolte du miel se fait généralement au mois d’août, car c’est la fin de la saison de culture. Si t’es en vacances à ce moment, tu as jusqu’à début septembre pour la faire ! Il faut savoir qu’à partir de fin août les abeilles ne récoltent plus, les températures refroidissent… ce qui empêche le miel de monter. Pour certains apiculteurs, cette règle est jugée “empirique”. Pour eux, il suffit d’observer les ruches pour savoir si le miel est mûr ! En tant qu’apiculteurs débutants, nous préférons respecter les règles.

La raison est simple : nos abeilles aiment que le rouge ! Je rigole, ce ne sont pas les abeilles à Depardieu… Dans une logique de production, il n’y a pas réellement d’explication sur la couleur des ruches. Cependant, la peinture permet de protéger le bois, de personnaliser la ruche et de les distinguer si tu en as plusieurs. Si tu ne fais pas vraiment parti de la “team couleur”, tu peux la laisser brut ! Je te conseille tout de mêle de venir la protéger avec un peu de lasure.

Dans notre cas, c’est juste que Vincent aime le rouge ! (sous toutes ses formes)

Dans ce cas de figure non ! Heureusement d’ailleurs… La fumée permet de générer un état de stress chez les abeilles. Contre tout attente, cela va les calmer ! Dans la nature, les feux détruisent les ruches. Pour se préparer à l’exode, les abeilles se gavent de miel et se regroupent autour de la reine. Ainsi, elles sont prêtes à partir si les flammes deviennent un risque pour la survie de la colonie. 

D’après une étude, la fumée perturberait la communication entre elles. Les abeilles deviennent ainsi beaucoup moins solidaires et moins agressives. Pour l’apiculteur, l’extraction du miel est beaucoup plus facile.

Comme je te l’ai expliqué dans la présentation des différents jobs des abeilles, il y en a dont la fonction est de ventiler la ruche. Or, en récoltant les cadres, l’apiculteur fait augmenter le taux d’humidité dans les alvéoles. Un problème se pose alors, car le miel extrait doit avoir un taux d’humidité similaire à celui d’une ruche (environ 18% d’humidité). S’il est récolté à un taux supérieur, il risque de fermenter ! Dans les vraies mielleries, les cadres sont déposés dans une pièce équipée de déshumidificateurs. Ce n’est pas le cas pour notre petite production… D’ailleurs notre miel est beaucoup plus liquide que celui que tu trouves dans le commerce ! C’est pratique pour la tisane, un peu moins pour les tartines.

Cette étape consiste à enlever la couche de cire appelée “opercule”, qui se trouve sur les alvéoles. Les abeilles s’en servent pour protéger leur précieux nectar ! Afin de pouvoir extraire le miel facilement, l’apiculteur utilise un grattoir ou désoperculateur. Dans les mielleries industrielles, des machines remplacent le travail de l’homme. L’avantage de cette méthode est de pouvoir récolter la cire pour la fabrication de bougies par exemple ! Dans notre cas, nous sautons cette étape pour extraire directement le miel.

C’est l’étape la plus satisfaisante, celle ou tu commences à sentir l’odeur de ce miel fraichement récolté ! Comme tu peux le voir sur la photo ci-dessus, nous utilisant un grand couteau pour récolter la production. Dans les mielleries, la technique est bien différente… Ils se servent de centrifugeuses qui, grâce à leurs vitesse de rotation, vont extraire le miel. L’avantage de cette méthode, c’est que les abeilles n’auront pas à reconstruire les alvéoles. Les nôtres n’auront malheureusement pas cette chance !

Une fois le miel totalement extrait des alvéoles, nous le passons dans un filtre. L’objectif est de laisser de côté un maximum de cire ! Puis, il est stocké dans une petite cuve pendant environ 24h. Il s’agit d’une décantation naturelle, la cire étant plus légère que le miel, elle remontera à la surface. Pour être certain de ne pas avoir de morceaux, nous la repassons une seconde fois dans le filtre. 

Dans les mielleries le procédé est quelque peu différent ! Certains apiculteurs vont même jusqu’à faire chauffer le miel… Cette technique est déplorable, car le produit est exceptionnel et meilleur brut. J’espère qu’un jour tu auras la chance de gouter le notre pour découvrir les arômes des fleurs de Corrèze !

Chez nous pas de machines… en même temps, on a qu’une ruche ! La mise en pot se fait à la main. Pour cette première récolte, nos abeilles ont été productives. Grâce à elles, nous avons récolté environ 5 litres de miel. De quoi nourrir l’équipage et en faire profiter la famille ! Qui sait, un jour des pots seront peut-être disponibles à la vente sur le shop. 

Comme son nom l’indique, un emballage biodégradable peut se dégrader naturellement. Il se décompose en éléments naturels lorsqu’il est exposé à la lumière, à l’air, à l’humidité et aux microbes.  Mais soyons honnête, tous les matériaux sont techniquement “biodégradables”. Les variables importantes sont le temps et les rejets ! Les plastiques à base de pétrole mettent des milliers d’années à se décomposer… Pire encore, ils relâchent des substances toxiques dans le sol de la géante bleue!

En réalité, les emballages biodégradables devraient se dégrader rapidement, en l’espace d’une génération maximum. Durant le cycle de dégradation, ils doivent laisser derrière eux : de l’eau, du dioxyde de carbone, des minéraux d’origine naturelle et de la biomasse.

Bref, tu l’auras compris… être “propre” !

Nous avons décidé de travailler avec Packhelp, car les emballages sont certifiés biodégradables par le standard européen EN 14046. Cela signifie qu’ils se désagrègent rapidement, sans rejeter de toxines dans l’environnement ! Un grand pas en avant pour notre belle planète.

J’aurais pu te donner la définition de Larousse, mais je ne sais pas chercher dans un dictionnaire… sorry mamie ! Alors je vais te donner la mienne. En gros, il s’agit d’un processus de biodégradation dans des conditions d’anaérobie. Bon d’accord, merci Google ! En revanche, par certain que ça t’aide beaucoup. 

Je vais faire simple. Les produits compostables, dans un environnement adapté, se décomposent en moins de 12 semaines. Pas mal non ? Je suis certain que tu demandes ce qu’est un “environnement adapté”.

D’après Packhelp, il s’agit : 

👉 D’une température ambiante entre 50 et 70 degrés

👉 70% d’humidité 

👉 Une pression adaptée

👉 Présence de certains microbes

Ça en fait des critères hein !  

L’emballage Allohouston aura du mal a se décomposer rapidement dans un compost maison, car il suit les standards industriels. Tu peux quand même essayer ou l’emmener dans un compost municipal ! C’est toi qui vois. 

Les emballages allégés sont moins lourds que les autres ? Bravo Sherlock !

Il s’agit d’une gamme de matériaux allégés, permettant de minimiser l’impact du transport. Si l’on va chercher loin, l’économie en poids générée par les emballages permet de diminuer la consommation en carburant durant le transport. Bon je te l’accorde, il faudrait de nombreux colis pour que la répercussion soit réellement bénéfique. 

Un des autres avantages, c’est que nos sacs prennent peu de place… techniquement les transporteurs peuvent en mettre plus dans les camions ! Sur le papier, ça évite de faire des voyages à vide. 

Qu’on se le dise, les encres à solvant ont des côtés positifs, mais aussi négatifs ! Le procédé utilise de l’alcool pour accélérer le processus de séchage une fois l’encre imprimée sur l’emballage. Pour que tu comprennes réellement les effets engendrés, je te fais une petite check-list. 

Les avantages de l’encre à solvant : 

👉 L’encre ne contient pas de pétrole, les vapeurs ne sont pas nocives pour les employés.

👉 Elle utilise moins d’eau et produit moins de matière à traiter.

👉 L’encre se décompose en laissant seulement des déchets organiques.

Les inconvénients de cette encre : 

👉 Consomme un peu plus d’énergie pour sécher.

👉 L’alcool utilisé dans le solvant provient de ressources naturelles qui doivent être cultivées.

Il faut savoir que chez Packhelp, ces encres sont conformes à la norme ISO 16758.

Les usines partenaires de Packhelp sont situées en Pologne ! Cela signifie que la production est 100% européenne ! Nous ne pouvons pas réellement parler de production locale, mais plutôt de proximité. C’est un excellent moyen pour Allohouston de diminuer ses émissions de carbone sans se ruiner. L’autre avantage est que les règles sont régies par l’Union Européenne ! 

La distance entre la France est la Pologne est de 1388 km ! C’est mieux que la Chine non ?

Grâce au droit du travail de l’Union Européenne, les employés des fabricants de Packhelp sont payés correctement et de façon légale. D’après Packhelp, ils ont accès à une complémentaire santé, travaillent à des heures totalement raisonnables et ont des posts sécurisés.

Les employés de Packhelp sont tous payés plus que le SMIC et rémunérés selon l’expertise ! L’entreprise affirme qu’il n’y a pas de différence de salaire en fonction du genre. 

Voici les raison qui nous poussent à collaborer avec cette entreprise !