Made In Sens est une marque de vêtements pour femmes, créée en 2009. Ses collections colorées et à imprimés, sont co-élaborées avec des artistes et des associations.

• El arteee. Comme Houston, Made In Sens mise sur l’art pour s’engager, égayer ses produits et égayer la vie de ses consommateurs par la même occasion. Pour cela, elle conçoit ses collections en collaborant avec des artistes dont elle met le talent en avant et à qui elle donne une visibilité.
• Leur collaboration avec des associations. Comme avec Chaussettes Orphelines, qui œuvre pour favoriser l’insertion des femmes isolées en les formant aux techniques d’artisanat textile avec de la récupération de chaussettes (tu sais, ces chaussettes célib’ qui errent dans nos tiroirs…).
• Le made in France. Toutes leurs collections ne sont pas fabriquées en France, mais une bonne partie. Cocoricooo.

En parlant de made in France, 1083 sont au top du top ! D’ailleurs 1083, c’est le nombre maximum de kilomètres que s’autorise la marque entre ses produits (vêtements et chaussures) et ses consommateurs.

• Leur éco-conception : in-croya-ble ! Rien n’est laissé au hasard : coton recyclé ou biologique certifié GOTS ; délavage laser plutôt que chimique (première en France). Ils ont lancé des collections de produits, notamment des jeans et des maillots de bain, 100% en matière recyclée et recyclable à l’infini. 1083 est même à l’initiative d’une relance de filature du lin en France. Car, en France, nous produisons du lin, mais il n’y a plus aucune usine pour le filer. Résultat, il doit être envoyé en Espagne, au Portugal ou en Pologne.
• Leur conception française. La fabrication de leurs produits et leur projet de façon générale leur ont permis de créer plus de 150 emplois en France, sans parler de l’économie de transports que ça implique !

Zèta, le raisin, elle n’en fait pas du vin, mais des baskets, chacun sa french touch ! L’idée de la marque est de concevoir des sneakers à partir de ressources en fin de vie, pour ne pas avoir à puiser dans nos ressources naturelles qui se raréfient.

• Leur design. Pour le moment, il n’y a qu’un modèle Alpha décliné en plusieurs couleurs, mais il est franchement canon !
• Les matières premières. Oui, on saait qu’à priori la production vinicole et les bouchons en liège te rappellent ce fameux breuvage (di)vin, plutôt qu’une paire de baskets. Sauf que là où c’est trop fort, c’est que l’un n’empêche pas l’autre. Au contraire, puisque Zèta utilise les déchets de la production vinicole, et des bouchons en liège recyclés, pour produire ses baskets.
  Recette à laquelle elle ajoute du plastique repêché en Méditerranée et des chutes de caoutchouc recyclé.
• La fabrication. Les baskets sont conçues à la main, au Portugal, dans un atelier familial.
• La fin de vie. Les baskets sont designées pour durer dans le temps, mais quand leur fin de vie se fait voir, après avoir elles-mêmes usé les dancefloors et trop couru pour ne pas être en retard, Zèta les récupère gratuitement pour les recycler.

On t’emmène vivre sur la Côte Oueest ! Hopaal c’est une entreprise biarrote (de Biarritz), qui propose des collections de prêt à porter. On y retrouve un mélange de concepts évoqués précédemment, avec l’utilisation de matériaux recyclés et un rayon maximum de 1000 kilomètres pour la fabrication de ses produits.

• L’univers de la marque. Tous ces visuels de nature, océan, plages etc, ça donne vraiment envie de prendre soin de notre belle planète.
• Sa démarche écologique. L’idée, ici aussi, est d’utiliser un maximum de matières recyclées (84%) pour laisser nos ressources naturelles tranquilles. Dans les 16% restants, 15% sont biologiques, certifiées ou locales et naturelles, et 1% sont des ressources vierges.
• La fabrication locale. Avec le principe des 1000 kilomètres, 77,25% des vêtements Hopaal sont fabriqués en France et 22,75% au Portugal.
• La transparence. On peut se perdre un moment à scroller sur le site de Hopaal en lisant leurs informations sur la provenance, la conception ou la fabrication de leurs produits, ainsi que sur leur fonctionnement, leurs avancées, ou même leurs finances.
• Leur engagement. Hopaal reverse 1% de son chiffre d’affaires à l’association 1% for the Planet. Elle a aussi imaginé un produit “DemocraTee”, engagé contre la fast fashion, qu’elle propose à prix coûtant pour démocratiser la mode responsable.

Routine est une entreprise qui a pour mission de relocaliser tous les procédés de fabrication de la filière horlogère. Depuis sa création en 2016, elle travaille pour faire en sorte que la production de ses montres soit totalement française.

• L’implication dans l’économie locale. Routine fait travailler 13 ateliers français, et mise sur le partage entre acteurs économiques, plutôt que sur la monopolisation du marché.
• La durabilité. Les montres Routine sont faites pour durer dans le temps et être réparées. On sort des travers de l’obsolescence programmée, qui ont fait baisser la moyenne de durée de vie des montres ces dernières années. Tic tac.
• L’innovation. Routine cherche sans arrêt des nouvelles solutions ou moyens plus responsables pour exercer son activité. Comme avec ses présentoirs de montres 100% en déchets recyclés, ou encore un bracelet conçu à partir de chutes de jean 1083 dont on a parlé plus haut.

Un frère et une sœur, passionnés par la mode, ont lancé Bagarreuse. C’est une marque d’upcycling qui s’inspire des femmes et de leurs luttes quotidiennes. Tous les mois, ils lancent deux capsules de 10 vêtements à chaque fois. Ces vêtements sont conçus à Paris ou en France avec des chutes de tissu de grandes maisons de mode.

• Le rapport qualité prix. Les vêtements sont dessinés par un styliste, ils sont conçus avec des tissus de qualité, en France et en séries limitées. Pourtant, Bagarreuse propose des premiers prix à moins de 20 euros. En termes de rapport qualité prix, on a vu pire !
• La démarche responsable. Que ce soit concernant la récupération des matières premières ou le circuit entièrement frenchie, chapeau !

Moodz est une marque française de culottes menstruelles Ces culottes sont lavables et remplacent les protections hygiéniques jetables, dans lesquelles on retrouve des substances toxiques et nocives pour la santé, comme du chlore par exemple…

• Les matières premières. Les culottes sont 100% fabriquées avec des matières Standard 100 Oeko-Tex, which means : pas de substance nocive en vue !
• La fabrication. Moodz fabrique ses produits en Europe et plus précisément au Portugal.
• Leur communication ! Contrairement à ce qu’on voit régulièrement, Moodz shoot ses produits sur des mannequins qui n’entrent pas particulièrement dans les schémas de “beauté” traditionnels. Ses visuels sont plus représentatifs de notre diversité, chacun peut s’y retrouver : cheveux longs, cheveux courts ; naturels ou colorés ; lisses, bouclés, ou frisés ; corps tatoués et percés ; poils épilés ou non épilés ; peaux blanches à foncées. De même, les petites particularités des modèles, comme les grains de beauté, les vergetures, les boutons, les veines, les bourrelets, les taches de rousseurs, ou la cellulite ne sont pas retouchées, et ça fait du bien !
• Leur engagement. Moodz reconnaît que, comme les personnes transgenres et non-binaires, chaque personne menstrué.e ne s’identifie pas forcément dans le genre “féminin”. Alors, elle a créé un produit spécial pour elleux et a fait un partenariat avec l’association Acceptess-T qui lutte contre l’exclusion et les discriminations liées à l’identité et à l’expression du genre.
  Mais Moodz lutte aussi pour d’autres causes, comme la précarité menstruelle avec la Maisons des Femmes ou l’association Care.

Une fois les problèmes éthiques identifiés, il s’agit de les solutionner en se fixant des objectifs.
Le but est que l’organisation puisse atteindre ses objectifs et ne déclare pas forfait. Il est alors primordial qu’ils soient accessibles et proportionnels aux ressources et moyens de l’entreprise. Sans oublier que, pour un souci de cohérence et de comptabilité avec son identité, ils doivent aussi être en accord avec ses valeurs

A titre d’exemple, un des objectifs d’Allohouston consiste à s’engager pour l’environnement, et prendre en compte les enjeux environnementaux sur l’ensemble de sa chaîne de valeur.

Toujours en fonction des ressources et des moyens de l’entreprise, l’idée est de planifier des actions qui vont la mener à la réussite de ses objectifs.

En se basant sur la valeur et l’objectif précédemment mentionnés, Allohouston a planifié cinq actions, pour s’engager pour l’environnement et l’intégrer dans sa chaîne de valeur :

• Transmettre des messages sensibilisateurs via ses illustrations.
• Fabriquer ses t-shirts et tote-bags en coton biologique certifiés GOTS.
• Reverser de 1% de son chiffre d’affaires à l’association 1% for the Planet.
• Envoyer ses commandes dans des packagings zéro plastique.
• Adopter une démarche numérique responsable, en limitant les notifications push, en optimisant le poids des images et en faisant des mises à jour régulières de ses bases de données.

Enfin, après avoir suivi ces quatre premières étapes, il est possible de se lancer dans la rédaction de la charte éthique ou charte RSE. L’enjeu de ce document est donc de répertorier les engagements pris par l’entreprise à travers la fixation de ses objectifs et la planification de ses actions.

La prise en compte des attentes et besoins de chaque partie prenante par l’entreprise RSE conduit à un modèle gagnant pour tout le monde. 

Si la responsabilité sociétale des entreprises est encore perçue comme superflue par certains consommateurs ou contraignante par certaines entreprises, elle est en réalité source de beaucoup d’avantages pour eux :

On dénombre plusieurs avantages et intérêts pour les consommateurs à se rapprocher d’entreprises avec une vraie démarche RSE. 

En effet, la démarche RSE entend la prise en compte des besoins et attentes des clients dans la stratégie même de l’entreprise. Le pilier “Questions relatives aux consommateurs”, qui est l’un des sept piliers de la responsabilité sociétale des entreprises évoqués ci-dessus, comprend :

• Des pratiques commerciales loyales et transparentes envers les consommateurs.
• Des services et des produits respectueux de la santé et de la sécurité des consommateurs.
• Une sensibilisation à la consommation durable.
• Des pratiques vertueuses vis à vis des réclamations et des demandes.
• La préservation de la vie privée des consommateurs et usagers.
• La considération de la satisfaction client.

Et la liste est non exhaustive.

En outre, nous sommes nombreux à vouloir réduire et améliorer nos impacts environnementaux et sociétaux. Se tourner vers des entreprises engagées en RSE permet d’encourager la mise en place de bonnes initiatives. De plus, grâce au principe de transparence, il devient plus aisé d’avoir une idée assez claire de ce qu’impliquent nos achats.

Enfin, et plus largement, l’implication locale, par l’emploi ou les partenariats avec d’autres acteurs locaux, permet, à terme, d’avoir un impact positif sur l’économie locale et donc implicitement : sur la vie du consommateur.

Puis, cela a aussi l’avantage de permettre : 

• Une anticipation des contraintes et des risques. Il semblerait d’ailleurs que les entreprises avec une démarche RSE intégrée à leur stratégie aient mieux résisté à la crise de Covid-19.
• La réduction de certains coûts. Car en effet, lorsqu’on prend soin de ne pas gaspiller ou de ne pas consommer inutilement du papier, du chauffage, de l’électricité, etc. On finit, aussi, par faire des économies financières !
• Une meilleure performance globale. Notamment grâce aux relations saines avec l’ensemble des parties prenantes.
• L’attraction de talents, la motivation et la fidélisation de ses salariés. Nombreux sont ceux qui veulent donner un sens à leur carrière et pour qui le bien être au travail est primordial !
• Une valorisation de son image de marque et une différenciation sur le marché

Et, ici aussi, la liste est non exhaustive.